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Battlezone 2Jeu de rôle Interplay / Black Isle Anglais, prévu en français P266 - 64 Mo – 800 Mo sur disque dur Top : La profondeur de jeu inégalée, l'originalité de l'univers, l'humour second degré, la durée de vie, les musiques et l'ambiance sonore Flop : Difficile d'accrocher dès les premières minutes, les dialogues trop nombreux et souvent indispensables, l'interface parfois contraignante Dans le même esprit : Fallout 1 et 2 86 %
Ultima IXCombats : les armes rapides En plus d'opter pour une vue plus rapprochée que celle du prédécesseur Baldur's Gate, les développeurs de Black Isle ont fait le choix de limiter au maximum les icônes à l'écran. Attention, ils ne s'agit pas pour autant d'une simplification de l'interface. Celle-ci comprend toujours les armes et objets rapides qui figuraient dans Baldur's Gate, ainsi que de nouvelles fonctionnalités. Simplement, si l'on veut changer d'arme lors d'un combat, il faut désormais cliquer sur le bouton droit de la souris. Un icône de taille réduite et de forme ronde apparaît, que l'on peut déplacer pour ne pas gêner la visualisation. Il comporte plusieurs symboles entourant le visage du héros sélectionné. On doit valider celui de la hache pour accéder à son engin de mort favori. Une manip quelque peu compliquée dans le feu de l'action. D'autant plus avec plusieurs personnages, puisqu'il importe alors de choisir le bon en le sélectionnant à l'écran, ou en cliquant à plusieurs reprises sur le visage au centre de l'icône. Les autres symboles permettent de lancer ses sorts de prêtre ou de sorcier, d'utiliser des objets rapides (liquides régénérateurs, parchemins, anneaux…), d'entamer une discussion, ou encore, d'accéder aux fenêtres complètes d'inventaire et de statistiques des personnages. Soyons francs, le système de sélection des armes et des objets n'est pas aussi intuitif que celui de Baldur's Gate, loin s'en faut. Certes, cette formule ne nuit pas au bon déroulement des combats, puisqu'il reste possible de donner des ordres en mode pause. En limitant le nombre d'icônes, elle présente également l'avantage d'offrir un écran de jeu plus important. Malgré tout on peut se demander pourquoi les développeurs n'ont pas choisi de faire apparaître un bandeau rétractable à volonté.
Planescape Torment
Planescape Torment (site non officiel : cliquez ici) Très attendu par les rôlistes, le nouveau titre des auteurs de Fallout et de Baldur's Gate exploite comme ce dernier les règles d'Advanced Dungeons & Dragons. Mais cette fois, les auteurs se sont résolument tournés vers un univers en pleine dégénérescence. Neurasthéniques s'abstenir ! Un zombie. Un être recouvert de cicatrices et dont la chair couleur vert-gris possède l'étonnant pouvoir de régénération, tel est le personnage pour le moins atypique que vous incarnez dans Planescape Torment. Son aptitude lui a permis de repousser indéfiniment les frontières de la mort. Il a vécu des centaines de vies, jusqu'à en perdre la mémoire. Il n'est plus maintenant connu que sous le pseudonyme de Sans Nom. Vous vous éveillez dans la morgue de Sigil, la Cité des Portes, et tout n'est que décrépitude et abandon autour de vous. Ca et là, des squelettes vaquent à leurs occupations, dépeçant les morts ou les embaumant. Ils sont surveillés par les Dustmen, une congrégation de croque-morts vêtus comme des moines, chargée principalement de rapatrier et de recenser les cadavres de Sigil. Des adeptes de la Vraie Mort, qui selon eux apporte le repos éternel et permet d'échapper aux tourments de la vie. Ils n'en sont pas moins en contradiction avec leur propre doctrine, puisqu'ils n'hésitent pas à animer des squelettes et à en faire leurs serviteurs… Un univers déstructuré Mais le monde de Sigil n'en est pas à une contradiction près. Ne serait-ce que la conception de la ville : si l'on peut se promener librement dès le début dans les dédales de l'immense cité, pour en sortir, on n'a d'autre choix que d'emprunter des portes dimensionnelles. Celles-ci ne s'activent qu'à condition d'en posséder les “ clefs ” : cela peut aussi bien être des débris de ferraille qu'un objet magique ou un personnage dans votre équipe. La recherche des clefs ne représente pourtant que rarement une quête en soi, le plus important étant de rassembler les informations sur les modes d'ouverture des portes. Point de soleil dans Planescape Torment. Une lumière blafarde éclaire ce monde, jusqu'à décliner progressivement en soirée. On ne trouve pas d'arbre ni d'herbe non plus. En revanche, les personnages sont nombreux à évoluer dans la cité : prostituées, voleurs, démons, Dustmen, citoyens ordinaires, et rarement quelques centaures déambulent ou discutent entre eux, chacun en proie à ses préoccupations. Visuellement très fouillé Le jeu se présente en 2D isométrique. Les décors fourmillent de détails, et chaque protagoniste se trouve finement représenté, sans aucun pixel visible. Certes, on n'atteint pas des sommets technologiques, la résolution ne dépassant pas les 640 x 480. Mais cet univers possède une identité forte, et son architecture post-apocalyptique suscite souvent un certain malaise. En cela, Planescape Torment s'apparente bien davantage à Fallout qu'à Baldur's Gate. On devine en arrière-plan de gigantesques machines abandonnées, dont plus personne ne sait se servir. Les musiques, des rythmes de tambour et des mélodies lancinantes, ne font qu'accroître la tension ambiante. Superbes, elles varient selon les lieux, marquant chaque endroit de leur empreinte acoustique. Lors des combats, les rythmes se font soudainement plus rapides et angoissants. Les bruitages, parfaitement distincts et localisés, rehaussent encore l'aboutissement sonore. Dans les auberges, on perçoit les cliquetis des couverts et les grognements des conversations des habitués en se rapprochant d'eux. Dans la rue, c'est un brouhaha incessant en fond sonore, les passants se hélant les uns les autres. Choix de vie Torment simplifie grandement la phase de modification du personnage, permettant de lancer la première partie en moins de deux minutes. Il suffit juste de répartir 20 points entre les différentes caractéristiques issues de l'univers AD&D telles la Constitution, la Sagesse, la Dextérité, etc. Par défaut, Sans Nom est un guerrier d'alignement purement neutre (niveau 3), et le restera jusqu'à ce qu'éventuellement, vous lui fassiez emprunter une autre voie. Comment ? Pour changer de profession, il vous faudra rencontrer les personnes adéquates. Certaines vous formeront à leur art moyennant quelques centaines de pièces de cuivre. Pour d'autres, vous aurez à accomplir des quêtes plus ou moins complexes. Ainsi, afin d'apprendre la magie, vous devrez retrouver des herbes rarissimes après une longue discussion avec une certaine guérisseuse... Les quêtes, voilà justement l'une des grandes réussites de Planescape. Si votre objectif de départ consiste à retrouver votre mémoire, les missions alternatives sont incroyablement nombreuses. Chacune comporte au moins deux fins différentes. En usant de moyens de contrainte voire de violence, en vous comportant de manière égoïste et cruelle, vous pourrez parfois aboutir à vos fins, mais votre alignement se verra modifié, basculant vers le Mal. De même, si vous agissez de manière désintéressée, votre alignement passera à “ neutre bon ”. Vous pourrez aussi prêter vœu d'allégeance à l'une ou l'autre des factions qui occupent le terrain. Certaines prêchent l'honneur, d'autres la loyauté, d'autres encore le chaos. A vous de faire vos choix. Pour les passionnés De par les vastes possibilités offertes, le jeu ne se laisse pas prendre en main facilement. On perd un peu ses repères, lorsqu'on s'aperçoit qu'il n'existe pas de véritable armurerie ni de guilde de magie, ni aucune des boutiques auxquelles les jeux de rôle nous habituent. Jusqu'aux objets, qui se trouvent transformés : les potions de magie sont des gouttes de sang, certains artefacts sont en fait des organes qui viendront se greffer sur votre corps. Ainsi, cet œil de verre permettant d'améliorer ses statistiques d'attaque. A un certain moment, vous pourrez même récupérer vos propres intestins qui prendront place dans votre inventaire. Tellement morbide que cela en devient délirant, et c'est précisément le but recherché. Morte, le crâne flottant qui nous accompagne dès le début de l'aventure, ne rêve-t-il pas de folles nuits d'amour avec des zombies… La recherche de nouveaux compagnons se révèle longue et ardue. Il vous faudra de nombreuses heures de jeu avant de constituer votre équipe de six personnages. Les dialogues nécessaires à l'accomplissement des quêtes prennent finalement une part trop importante en regard des combats. Planescape, d'une immense richesse, se destine donc avant tout aux aficionados, ceux qui auront découvert tous les secrets de Fallout 1 et 2. Emmanuel Guillot