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Baldur's Gate 2Battlezone II : Combat Commander Activision / Pandemic Studios Action / Tactique Français PII400, 128 Mo de Ram, carte 3D obligatoire, 600 Mo sur le disque dur + Les décors et unités variés et superbes, l'ambiance prenante, le scénario fouillé, le moteur 3D, les musiques et bruitages - Le manque de finition, la lourdeur de l'interface, la quasi absence de formes de vie organiques, l'I.A. moyenne de nos unités Solo : 87% Multijoueurs : Non testé
Une version pas finie ? A notre grande surprise, nous n'avons pas été en mesure d'accéder à la troisième mission du mode campagne, ni aux suivantes, une fois la deuxième terminée. Nous avons donc dû nous contenter du mode missions individuelles pour le test. D'autres indices laissaient à penser que la version fournie n'était pas terminée : les troupes éprouvaient parfois des difficultés à trouver le bon chemin, butant sur des éléments du décor. On déplorait également certains bugs de collision. En outre, contrôler les unités les plus importantes comme les Bipèdes ou les Titans, ou même les chars lance-roquettes, s'avérait impossible, un bug énervant nous donnant à chaque tentative l'impression de voler sans pouvoir agir. Enfin, nous n'avons à notre grand dépit pas pu tester le jeu en réseau, Activision ne nous ayant fourni qu'un seul CD. Sachez tout de même que le titre semble privilégier le mode multijoueurs. En effet, il existe environ trente cartes en Capture The Flag, jeu par équipe ou match à mort, contre seulement huit en missions individuelles solo. Nous testerons le mode multijoueurs dans une prochaine rubrique Passion. En attendant, nous ne pouvons que vous conseiller la vigilance.
Battlezone 2
Starcraft Pigiste, un métier de combats Planescape TormentArticle paru dans le numéro de mars 2000 du mensuel PC Team. Battlezone 2 (planetbattlezone : cliquez ici) Depuis sa sortie il y a déjà presque deux ans de cela, le génial Battlezone n'a pas été surpassé sur son propre créneau, celui de l'action tactique. Restait à ce deuxième épisode à relever le plus grand défi, celui de se rendre accessible à un large public… A la différence du premier épisode, qui permettait de jouer les Américains ou les Russes, une seule campagne nous est proposée. On revêt donc l'uniforme du lieutenant Cook, dépêché en urgence sur Pluton. Une base secrète des Forces Internationales de Défense Spatiale (ISDF) a subi l'assaut dévastateur de monstres inconnus, et il nous faudra les combattre. L'arrivée sur l'astre le plus froid du système solaire s'avère haletante. Coincé dans la soute d'un vaisseau spatial à bord d'un engin de reconnaissance, on attend avec impatience que la porte s'ouvre. A côté de nous, la voix féminine du commandant Shabayef nous dispense ses premières instructions. C'est sous ses ordres que l'on fera connaissance avec les différentes fonctionnalités du titre. Les premières missions de la campagne font ainsi office de didacticiel. Soudain, le vaisseau s'immobilise et l'instant d'après, le chuintement des verrous magnétiques siffle dans nos oreilles. La beauté du cristal de roche Pour un peu, on sentirait la morsure du froid plutonien nous envahir lorsque la porte s'ouvre et que l'on sort du vaisseau. Le monde qui nous entoure, magnifique dans ses couleurs bleutés, n'a rien de terrestre. Un regard en arrière, et on aperçoit notre convoyeur et un autre s'élever majestueusement vers l'espace. Indéniablement, les développeurs de Pandemic sont parvenus à restituer l'ambiance à nulle autre pareille du premier Battlezone : on se sent devenir explorateur d'un monde inconnu et désertique. L'action se déroule uniquement en vue subjective. Dommage, car on aurait aimé pouvoir détailler son vaisseau en vue externe. On se contentera d'observer ceux des coéquipiers, en s'extasiant au passage sur le niveau de détail des textures (32bits) des appareils, du sol ou de l'espace. L'équipe de Pandemic a tenu à permettre aux utilisateurs dotés d'une configuration modeste – au minimum P200 et 64 Mo tout de même – de participer. On pourra ainsi désactiver dans les options les détails du ciel, du terrain ou des décors, le brouillard local, la météo, les reflets, les ombres et les effets de particules. Mais bien évidemment, dans ces conditions, Battlezone II perd une grande partie de son charme. La musique ainsi que les effets sonores ne se trouvent pas en reste : chaque engin possède son propre bruitage. Du glissement de velours du vaisseau de reconnaissance de l'ISDF à l'horrible cliquetis d'araignée de l'écorcheur Scion (alien), le panel s'avère très varié. D'excellente facture, la musique s'accélère ou se ralentit en fonction des combats ou des périodes d'accalmie. L'ambiance de cette campagne évoque le film Starship Troopers, de Paul Verhoeven. Avant chaque mission, le lieutenant Cook nous livre ses impressions au cours de monologues. Petit à petit, une sorte de lien, de complicité finit par nous attacher à ce personnage. Pas de changement sur le fond Encore plus beau que son prédécesseur, Battlezone II n'en conserve pas moins les principes. Ainsi, on pilote les divers engins de l'ISDF en tâchant de réussir les objectifs au fur et à mesure qu'ils nous sont transmis. A partir de son cockpit, on donne des ordres de construction de structures et d'exploitation de bio-métal, ou d'attaque de l'ennemi. On peut toujours se promener à pied, même si le moteur 3D ne donne sa pleine mesure qu'à bord d'un véhicule. Deux nouveautés intéressantes se font jour. Premièrement, si par malheur on se voit éjecté de son vaisseau lors d'un combat, rien n'est perdu : en utilisant la fonction de sniper de notre fusil, on se trouve à même de tuer le pilote d'un engin adverse, et de se glisser dans la carcasse de celui-ci pour le contrôler à son tour. Bien sûr, cela ne fonctionne que sur les appareils de reconnaissance légers, inutile de tenter l'expérience sur un char ou un vaisseau aérien. La deuxième innovation provient du centre de contrôle de chacune des structures de notre base. En rentrant à pied dans une usine, et en accédant à sa console, on devient capable de modifier immédiatement l'équipement des unités. Cela ne coûte rien en terme de ressources. Plus la recherche est avancée, plus les options se font nombreuses. En tant que “ piéton ”, on peut aussi choisir de contrôler soi-même une tour de défense, ou tenter de diriger ses troupes à partir de la station de communication : on nous offre alors une vue satellite de notre retranchement. Malheureusement, l'impossibilité de dézoomer rend ce dernier mode peu utile. En dehors de ces nouveautés, l'interface n'a pratiquement pas évolué : elle se fonde sur un grand nombre de raccourcis clavier, grâce auxquels on sélectionne et on commande nos bataillons. Bien souvent, il faut affecter soi-même telle ou telle unité à une touche spécifique. A la longue, cela s'avère fastidieux. A croire que Pandemic nous prend pour des pianistes ! Malgré ce gros défaut, et les quelques problèmes de finition et de bugs (voir encadré), nous avons eu beaucoup de plaisir à jouer à Battlezone II. Le nombre d'environnements différents – glace, jungle, désert, métal – du mode missions solo, leur beauté ainsi que l'excellence du moteur 3D nous ont ravi. Si vous avez aimé le premier, ce titre devrait vous combler, dans le cas contraire, un petit essai n'engage à rien… Emmanuel Guillot
Unreal