Pigiste, un métier de combats Battlezone 2Cet article est paru en juin 1998 dans le mensuel PC Jeux. Unreal (site officiel : cliquez ici) Si les programmeurs de Digital Extremes avaient voulu créer une impression d'irréalité, ils n'auraient pu mieux s'y prendre. Leur dernier rejeton se démarque nettement de ce qui a été fait jusqu'à présent. Prisonnière d'un vaisseau terrien, le personnage que vous contrôlez, une criminelle, court vers une mort quasi certaine. Son vaisseau, le Vortex, se fait inexorablement attirer vers une planète inconnue par une force magnétique très puissante. Et bientôt, c'est le crash. Par miracle, vous n'êtes que grièvement blessé(e). Vous vous relevez et commencez l'exploration du vaisseau en ruine. Apparemment, personne d'autre n'a survécu. Vous parvenez à récupérer plusieurs trousses de soin, avant d'entendre des cris d'agonie. Vous vous précipitez, pour assister à un véritable carnage : deux hommes d'équipage viennent de se faire assaillir sauvagement par une créature inconnue, et gisent dans une mare de sang. L'Alien s'enfuie avant que vous ayez le temps de dire ouf. Vous ramassez une arme avant de vous glisser à votre tour par une brèche. Un vaste horizon s'offre à vous, celui d'un monde nouveau et hostile. Ainsi commence Unreal, de Digital Extremes. La planète sur laquelle vous avez échoué appartient aux pacifiques Nali, des extraterrestres à quatre bras férus de mysticisme. Du moins, appartenait. Les cruels Skaajs ont en effet débarqué avant vous pour les réduire en esclavage. On ne vous impose aucune mission, si ce n'est de survivre. Et partant, de mieux connaître le monde qui vous entoure. Pour cela, vous disposez d'un traducteur universel, qui vous informe de certains événements lorsque vous passez, par exemple, près de consoles d'ordinateur ou de cadavres de compatriotes terriens. Il ne vous permet que de lire certaines informations, en aucun cas de communiquer avec autrui. En dehors de ce traducteur, Unreal ne semble pas au premier abord se démarquer de nombreux shoot 3D : vous possédez une arme de base (un pistolet à dispersion), et devez récupérer munitions, trousses de soin, et d'autres fusils plus puissants. La vue subjective s'inscrit dans un classicisme éprouvé, avec la possibilité de centrer votre arme ou de la porter de la main gauche ou droite. Petite particularité cependant, les engins de mort disposent chacun de deux modes de fonctionnement, affectés aux bouton droite et gauche de la souris ou à deux touches du clavier. Le pistolet à dispersion présente par exemple la caractéristique de pouvoir emmagasiner de l'énergie, en maintenant le bouton adéquat enfoncé. En le relâchant, le tir sera bien sûr plus puissant, mais aura coûté davantage de munitions. Le graphisme qui tue Intéressant, certes, mais rien de transcendant jusqu'à présent. Pourtant, en progressant dans le décor, on se rend petit à petit compte de ce qui rend Unreal si différent de la plupart de ses concurrents : son graphisme, et en particulier la gestion des sources lumineuses. De très nombreuses lumières (trop peut-être) se reflètent sur objets et individus, et varient selon l'angle de vue. Pourtant, les coins sombres ne manquent pas, mais ce sont justement ces contrastes qui permettent une grande qualité visuelle. Qu'ils s'agisse de l'éclat chaleureux des torches sur les murs ou de la pâle clarté des étoiles, Unreal a vraiment quelque chose de magique. Incontestablement, Quake 2 se trouve battu sur ce plan. Mais qu'en est-il du rendu des créatures ? Là encore, Unreal frappe fort, et envoie ses adversaires dans les cordes. Constitués de 600 à 800 polygones, les Aliens profitent à la fois de l'ombrage de Gouraud et du lissage qu'apporte la 3Dfx ou la Power VR. Même de près, ils ne pixellisent pratiquement pas. Il se révèlent plus détaillés que les Stroggs de Quake 2, avec cependant un bémol : lorsque vous leur tirez dessus, vous ne pouvez discerner d'impact de balles. Et sur les murs non plus, seuls certains éléments du décor étant réactifs. Sueurs froides Quant aux bruitages, ils profitent de la technologie Aureal audio qui les localise dans l'espace. Les développeurs comptent d'ailleurs sur l'ambiance pour nous mettre les nerfs à vif. Un exemple : vous passez sous une arche, quand soudain vous entendez un crissement métallique. Comme le son de couteaux qu'on aiguise. Vous vous retournez, mais n'apercevez rien. Soudain, une masse sombre se jette sur vous. Vous avez à peine le temps de discerner les traits d'un Skaarj que déjà, vous rendez l'âme. Tout va très vite dans Unreal. Certains monstres font preuve d'une souplesse et d'une rapidité déconcertante. Sans parler de leur intelligence artificielle. Si certains Aliens sont bornés, comme les Brutes, la plupart réagissent avec bon sens. Comme ils sont tous très résistants, ils ont tout le temps de s'enfuir pour chercher du renfort ou se cacher derrière un élément du décor, en embuscade. Tout cela serait parfait si le jeu se révélait vraiment jouable. Malheureusement, testé sur un K6-200 doté de 32 Mo de Ram et d'une 3Dfx, il a très vite montré ses limites. Pour tout dire, le moteur 3D saccade terriblement. Afin de pouvoir constater que les animations des monstres se décomposaient vraiment en 300 images, nous avons dû passer en 300x200 ! Même en 512x384, on est très loin des 25 images par seconde promises, et le plaisir de jeu part en fumée en même temps que la jouabilité. Dans les conditions actuelles, seul un P500 avec 128 Mo de Ram et une carte 3Dfx 2 pourrait permettre de tenter le 1280x1024. Il subsiste tout de même un espoir : la version testée, bien que très avancée, n'est pas définitive. Emmanuel Guillot
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StarcraftUnreal
Fiche technique Catégorie : Action 3D Editeur : GT Interactive/Epic Megagames Configuration minimum : P166, 32 Mo de Ram, CD x4 Configuration conseillée : P266, 64 Mo de Ram, carte Direct 3D, CD x8 Système : Windows 95 Accélérateur graphique : Direct 3D (3Dfx, Power VR, ATI Rage Pro, etc.) Mode supporté : Internet, réseau local, modem, null-modem Nombre de joueurs : Autant que le serveur peut en accepter Complexité du jeu : 2 sur 5
Planescape TormentLes Plus Le graphisme (effets de lumière et rendu des aliens) L'intelligence artificielle 30 niveaux immenses, parfois en extérieur Les moins Nécessite une très grosse configuration Parfois un peu trop sombre Synthèse Résolument tourné vers l'avenir, Unreal préfigure les jeux de demain. Seules les machines les plus performantes du marché assurent une jouabilité correcte. Configuration standard (jusqu'à P233, 32 Mo de Ram) 75 % Grosse configuration (P266, 64 Mo de Ram et au-delà) : 92% Finition : 23/30 Jouabilité et ergonomie : 10/20 Réalisation et concept : 19/20 Cohérence du graphisme et son : 14/15 Fun : 10/10 Durée de vie : 5/5
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Baldur's Gate 2 Ultima IX