Avant de devenir auteur, j'ai été critique de jeux vidéo dans plusieurs revues de la presse périodique spécialisée. Retrouvez sur mon blog d'auteur d'anciennes critiques de jeux vidéo parues dans la presse spécialisée. N'hésitez pas à ajouter vos propres commentaires ! Par ailleurs, si vous souhaitez en savoir plus sur la période où je travaillais pour ces revues et l'ambiance qui régnait dans les magazines entre 1997 et 2001, vous trouverez à ce sujet une interview sur le site abandonware. L'article L.121-8 du Code de la Propriété Intellectuelle m'autorisant à reproduire et exploiter mes articles sous quelque forme que ce soit, du moment que cela ne fait pas concurrence aux revues concernées - ce qui n'est pas le cas, puisque je mets ici les articles à libre disposition du public et que cela fait belle lurette que les numéros des revues en question ne sont plus disponibles en kiosque - j'ai décidé de les publier ici. Pourquoi ? Par nostalgie, tout d'abord, par goût personnel ensuite et parce que ces jeux ont chacun été marquants à leur manière dans l'évolution d'un média qui, aujourd'hui encore, a le vent en poupe. Pour faire sourire également, pour montrer à quel point les cartes graphiques et autres processeurs à la pointe il y a quelques années seulement semblent si délicieusement désuets aujourd'hui... S'ils sont en libre accès, ces articles ne sont pas pour autant libres de droit. Si vous désirez reproduire l'un ou plusieurs d'entre eux sur votre site, merci de me contacter à cette adresse. Article paru dans le magazine PC Jeux du mois de mai 1998. Starcraft (site officiel : cliquez ici) L'absence prolongée de Blizzard dans le domaine des jeux de stratégie pouvait laisser craindre le pire. Heureusement, son dernier titre ne devrait pas décevoir les fans de Warcraft II. Une si longue attente… Souvenez-vous, Starcraft avait déjà été présenté lors de l'E3 de 1996. Depuis, les passionnés de la guerre des Orcs contre les Humains que nous sommes rongeaient leur frein. Inutile de vous faire patienter : par rapport à ce que nous avions constaté lors de l'enquête de mars dernier, Starcraft démontre de nouvelles qualités. Qui lui permettent ni plus ni moins de se hisser au rang de référence du genre.Bien sûr, le relief demeure peu vallonné, 2D oblige. Tout juste quelques élévations de terrain ici et là – cela existe depuis Command & Conquer. Juste contrepartie, l'animation des créatures ainsi que le scrolling ne souffrent d'aucun défaut, même en réseau. Finis, les 64 Mo de Ram exigées par un Total Annihilation (par ailleurs excellent) pour jouer à huit. Le graphisme des unités et des structures, très fin, offre un nombre considérable de détails. La différence de rendu entre les races se situe même à un tel niveau qu'elle donne l'impression de posséder trois jeux pour le prix d'un ! Le sang fait une apparition remarquée lors des combats - même si Starcraft ne se montre pas aussi gore qu'un Dark Colony. Il suppure de vos adversaires lorsque vous les contaminez du germe de la peste, et coule des bâtiments organiques propres aux Zergs. Rock'n roll ! Et que dire de la musique et des bruitages ? Tout simplement exceptionnels ! Chacune des races possède son propre thème, entraînant ou mélodieux, jamais répétitif. Nous avouons d'ailleurs une préférence pour celui consacré aux Protoss, mélancolique à souhait. On en oublierait presque les bruitages, pourtant très évocateurs. Par exemple, chez les Zergs, des Aliens vermiformes, tout n'est que chuintements, gargouillements et frétillements. Quant aux voix, nettement plus nombreuses que dans Warcraft II (Starcraft comptant plus d'une trentaine d'unités), elles feront résonner vos enceintes d'échos distordus, caverneux, bestiaux ou métalliques, mais toujours compréhensibles. Espérons que celles de la version française seront aussi réussies ! Si les développeurs ont apporté un soin tout particulier à l'ambiance, ils n'ont pas négligé pour autant le mode campagne. Celui-ci se compose de 30 missions en tout, 10 pour chaque race. Avec une originalité : l'histoire se poursuit lorsque vous changez de clan - vous retrouvez certains personnages. Vous pouvez jouer les trois épisodes les uns après les autres, ou indépendamment. La première partie, avec les humains, commence par un tutorial. Bien que les batailles prennent ensuite de l'ampleur, les habitués en viendront facilement à bout. Dès le deuxième épisode, les choses se corsent avec les Zergs : les adversaires n'hésitent plus à attaquer en début de partie, et une bonne connaissance des capacités des unités semble requise. Par la suite, lorsque l'on prend les Protoss, la difficulté croît modérément, mais le défi reste passionnant. Un univers attrayant L'équipe de Blizzard a en effet parfaitement assimilé les conditions du succès : entre autre un univers séduisant, avec une véritable histoire sous-jacente. Pourtant au premier abord, le scénario ne brille pas par son originalité. Il met en scène un conflit de puissance entre la Confédération terrienne et deux races d'Aliens. Mais au fil du jeu, on perçoit des luttes d'influences, des déchirements internes, des peuples qui vivent selon des règles établies – et bafouées. Le tout donne envie d'en savoir davantage sur cet univers. Les missions se déroulent dans la jungle, l'espace, les terres désolées ou les mondes volcaniques. Classiquement, vous devrez tout d'abord édifier des structures de base, qui se complexifient de plus en plus. Puis, on vous fixera des objectifs plus précis. Par exemple, lors de leur 3ème mission, les Terrans doivent récupérer des disques de données dissimulés dans une base. Il leur faut alors ouvrir des portes et désactiver les pièges en se plaçant sur des marquages au sol. En intervenant de temps à autre pour redéfinir les objectifs, les personnages principaux insufflent du rythme à chaque partie. On se doit d'ailleurs de les protéger, sous peine de défaite immédiate. L'interface ? Impeccable Fort heureusement, l'interface permet un contrôle quasi instinctif des unités. Semblable à celle de Warcraft II, elle s'enrichit pourtant d'améliorations non négligeables. Entre autres, la possibilité de sélectionner un type de corps d'armée en double-cliquant sur un individu. Ou encore l'alternative d'ajouter des troupes à une sélection (jusqu'à concurrence de 12), en maintenant la touche shift enfoncée. Et si vous désirez qu'une fois vos armées construites, elles se dirigent de manière autonome en un point quelconque de la carte, pas de problème : l'icône « set rally point » y pourvoira. De même, l'établissement de points de passage ne pose aucun embarras. Rapidement, de cruels dilemmes surgissent : vaut-il mieux commencer un Centre d'ingénierie ou une Forge ? De par les multiples possibilités d'upgrade de ses bâtiments et unités, Starcraft impose au joueur de prendre des décisions. En effet, les ressources en minéraux et en gaz se trouvent limités. Le temps également. Mais le choix stratégique principal, qui se pose aux aventuriers du Net ou des missions en solo, est celui de la race. Chacune possède ses faiblesses et de nombreux, nombreux atouts (voir encart), parmi lesquels on peut citer les principaux : la prolixité et le pouvoir de régénération pour les Zergs (sans doute la race la plus réussie et originale), la faculté de déplacer leurs bases propres aux Terrans, et les boucliers protecteurs des terribles Protoss. Au cours de chacun des 72 scénarios individuels, vous devrez assimiler parfaitement unités et structures pour affronter victorieusement l'Intelligence Artificielle (I.A.). Très agressive. De plus, cinq missions (niveau vétéran) forment une mini-campagne, destinée aux plus doués d'entre vous. Vous en voulez encore ? L'échelon supérieur, c'est le championnat trimestriel sur Internet. Enfin le jeu en équipe, moins stressant et plus fun, vous permettra de partager ressources et unités de manière très intuitive. Quoiqu'il en soit, les salles de jeu en réseau ne devraient plus désemplir, et Starcraft semble assuré d'un bel avenir sur votre disque dur. Emmanuel Guillot
Jeux vidéo
Puissance et gloire Chaque race peut upgrader vitesse, défense, énergie vitale ou mécanique, puissance et portée des armes. Chacune possède également des pouvoirs spéciaux : Terrans : Bases amovibles. Unités mécaniques réparables. Escadrons « Fantômes » et chasseurs « Belette » invisibles. Feu nucléaire. Bouclier généré par les vaisseaux scientifiques. Trousse de stimulation pour l'infanterie (meilleures capacités en attaque au prix d'une baisse de l'énergie vitale). Mines explosives des Vautours. Vision d'une partie de la carte grâce à l'annexe du Centre de Commandement. Zergs : Régénération de toutes les troupes et bâtiments. Création de deux unités d'infanterie de base pour le prix d'une. Dissimulation de toutes les unités au sol dans un trou. Infestation par la Reine de Centres de Commandement Terrans et production d'unités de marines explosives. « Empêtrer » (immobiliser ou ralentir) les unités ennemies. Transformer une unité organique en créature vermiforme. Parasite : connaître les déplacements de l'ennemi ciblé et son entourage. Peste (lancée par les Defilers) : jusqu'à 300 points de dégâts aux unités organiques. Consumer : « emprunter » de l'énergie à un allié pour se refaire une santé rapidement. Protoss : Boucliers psis pour toutes les unités et immeubles. Téléportation des structures (les ouvriers n'ont pas à construire). Scarabées explosifs des Reavers (100 points de dégâts). Templiers : tempête psychique (dure 2 à 3 secondes). Hallucination : « duplique » 2 fois une unité (durée limitée, ne font pas dégâts). Archon Warp : deux Templiers se rassemblent pour se transformer en Archon (350 en bouclier). Arbitre : dissimule les unités alliées. Immobilise les ennemis. A noter que si les pouvoirs des Zergs semblent plus nombreux, la résistance individuelle de leurs troupes se situe en retrait par rapport aux autres.
Fiche technique Catégorie : Stratégie temps réel Editeur : Ubi Soft Développeur : Blizzard Configuration minimum : P90, 16 Mo de Ram, CD x2 Configuration conseillée : P150, 32 Mo de Ram , CD x8 Système : Windows 95 Accélérateur graphique : aucun Mode supporté : Réseau local, Internet, modem, null modem Nombre de joueurs : 1 à 8 Complexité du jeu : 5 sur 5
Battlezone 2Les Plus La diversité des races entraîne une grande profondeur de la stratégie. Des musiques enchanteresses, des voix envoûtantes. L'éditeur de cartes, de niveau professionnel mais accessible. Les moins Pas de vraie 3D : pas de vrais reliefs. Synthèse Starcraft porte le jeu de stratégie en temps réel en 2D à un niveau inégalé. Qu'il s'agisse de l'I.A., de l'éditeur de niveau, du jeu en réseau ou de la réalisation globale, la finition de l'ensemble en fait incontestablement une référence. 93% Finition : 29/30 Jouabilité et ergonomie : 18/20 Réalisation et concept : 19/20 Cohérence du graphisme et son : 13/15 Fun : 10/10 Durée de vie : 5/5
Baldur's gate 2 Pigiste, un métier de combatsWarcraft 2 passe la main Que ce soit au niveau des structures, des upgrades, du système de jeu ou de l'interface, la filiation avec Warcraft II semble évidente. Cependant, les améliorations tant du point de vue qualitatif que quantitatif démarquent clairement Starcraft de son prédécesseur. Davantage d'unités, de pouvoirs, une meilleure interface, une stratégie plus complexe, une I.A. beaucoup plus performante, des musiques et bruitages magistraux, un graphisme plus fin et sanguinolent, viennent reléguer Warcraft II au rang des ancêtres. Sans parler de l'éditeur de cartes et du jeu en réseau, indéniablement supérieurs.
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