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Les Vagabonds du Rêve - article du 22 septembre 2013 Après Le Souffle d'Aolès et L'Eau turquoise, ce troisième et dernier livre du Cycle d'Ardalia s'ouvre sur la rencontre d'Elisan-Finella et Lominan avec les krongos entrés dans Belenia après l'assassinat d'un des leurs par un shaman pourpre. Et leur colère bien légitime n'a pu que s'accroître en apprenant la perte de la Pierre de Terenxar qu'ils avaient confiée aux Malians. Ces derniers ne sont pas moins désemparés. En même temps que la dégénérescence qui s'est étendue peu à peu à tous les bassins d'Eau turquoise, l'opposition entre le Maître des Conques et le Haut-hiérarque Talja-Guelza est apparue au grand jour. La solution qui s'impose est d'aider à retrouver l'Orbe de Kérengar et, malgré les préventions, de le faire en unissant les trois talents, krongos reliés à la terre, malians à l'eau et helevens au vent. Lominan et Elisan-Finella partiront donc vers les montagnes avec les premiers pendant que Pelmen et Laneth, chevauchant leurs algams s'en iront avec une poignée de cavaliers du vent vers les Portes des Canyons. Ce sera pour sauver de justesse l'Hortal des malians ainsi que Chalina-Nidel du désastre auquel ils ont conduit leur armée en se trompant d'ennemi. Car c'est Valshhyk, l'Immolé, et non les malheureux helevens retranchés dans leur forteresse qu'ils ont trouvé en face d'eux. Mais que ce soit pour Xuven, son oncle, dont la récente promotion en tant que Haut-Thaumaturge a engendré bien des rancœurs ou pour Laneth qui doit compter avec la possessivité maladive de son frère aîné, l'histoire ne se déroulera pas sans nombre de traîtrises. Quant à Pelmen, même si la vision prophétique de Meglian-Wulchan laisse espérer qu'en volant la Fiole sacrée des malians il puisse redonner vie à la statue de Malia pour combattre les forces du feu, ce n'est pas gagné d'avance. Dangereux voyages pour les uns comme pour les autres dont ils ne se tireront pas sans dommage. Par chance, on est là dans la littérature jeunesse, on peut donc espérer que le périple du jeune Pelmen pour sauver son monde, mené comme en hommage au Seigneur des Anneaux, ne se terminera pas dans ces justement redoutables Flammes de l'Immolé. Beaucoup, beaucoup de péripéties et de retournements de situation inattendus qui ne faiblissent pas tout au long d'un peu plus de cinq cent pages. Un très bon moment de lecture donc, qui sera agréablement complété par Une brève histoire d'Ardalia, supplément que l'auteur offre de télécharger gracieusement sur son site : http://emlguillot.free.fr/. Hélène M. Éditions Emmanuel Guillot 550 pages – 24 € ISBN : 979-10-90571-19-8
Le Blog Flynn SFFF - article du 14 décembre 2013 Titre : Le Cycle d'Ardalia, Les Flammes de l'Immolé Auteur : Alan Spade Illustrateur : Thibaut Desio Éditeur : Emmanuel Guillot Pages : 556 Quatrième de couverture : La grande traque avait commencé, et les hevelens étaient le gibier. Quand se conclurait-elle ? Et comment ? Impossible de le prédire. L’armée de Malia vaincue, les forces de la Destruction font le siège de la Porte des Canyons et se répandent dans les Steppes Venteuses. Pour chaque enfant du vent ou de l’eau capturé et précipité dans la Grande Déchirure, c’est un nylev, un être de feu qui naît. Pelmen, Laneth, Lominan et Elisan-Finella doivent convaincre les krongos de se joindre à leur lutte désespérée. Mais les êtres de pierre ne sont qu’une poignée, et plus rien n’entrave Valshhyk, l’Immolé… Troisième et dernier tome, Les Flammes de l'Immolé clôture donc le Cycle d'Ardalia avec un pavé de quelque 550 pages. Nous retrouvons donc nos krongos, nos malians et nos hevelens pour repartir dans de périlleuses aventures contre les dangereuses forces du grand Valshhyk l'Immolé. Comme toujours, on démarre sur un résumé de 5 pages sur les tomes précédents. Cependant, le cycle a pris en densité avec les deux premiers tomes, Le Souffle d'Aoles et Eau Turquoise, résumer ça en quelques pages est donc assez laborieux. Je vous conseille donc plutôt de lire les trois tomes à la suite afin de ne rien perdre des histoires précédentes. Mais à l'image des deux autres tomes, Les Flammes de l'Immolé nous offre un excellent récit, très rythmé, notamment par les nombreux rebondissements souvent très inattendus, dans lequel on retrouve les personnages auxquels nous nous sommes attachés tout au long au travers de ce cycle. Mais ce que j'ai vraiment aimé dans ce tome, et ce cycle, c'est que nous restons plongés dans l'histoire du début à la fin. Il est très difficile de décrocher avant d'avoir terminé et c'est très plaisant. Et encore une fois, c'est écrit avec une grande simplicité qui n'est pas là pour nous déplaire, bien au contraire !
Ardalia, tome 3 : Les Flammes de l'Immolé Revue de presse
Accueil Qui suis-je ? Mon blog SF Les Explorateurs Dossier de presse Les Explorateurs Revue de presse Les Explorateurs Technique d'écriture SF Fantasy Ardalia - Le Souffle d'Aoles Revue de presse Le Souffle d'Aoles Ardalia - Eau Turquoise Revue de presse Eau Turquoise Ardalia - Les Flammes de l'Immolé Revue de presse Les Flammes de l'Immolé Illustrations Le Souffle d'Aoles Le Souffle d'Aoles images complètes Littérature de genre Fantastique Offres spéciales Deux livres achetés, le troisième offert 4 livres grand format pour 50 euros Boutique Livres brochés Ebooks Ebooks Fantasy Ebooks Science Fiction Ebooks thriller/fantastique Rencontres Rencontres avec les lecteurs Autres Auteur, un métier ? Ecrire et se faire publier BD Mes liensBlog Des livres, des fils et un peu de farine... - article du 18 mai 2017 Ce que j’en pense: Des batailles, de nombreuses intrigues secondaires qui permettent l’accomplissement de l’intrigue principale, des quêtes où l’on suit les différents personnages que nous avons rencontrés dans les deux opus précédents, où l’on retrouve hevelens, malians et krongos, avec leur espoir et leurs doutes, avec leur courage et leurs désillusions. Le tout crée un ensemble dense en action, en rebondissements et les personnages sont toujours aussi attachants, leur psychologie toujours aussi développée et on se rend compte à quel point les épreuves les font évoluer. La magie de chaque clan est omniprésente et le rapport que chaque personnage peut avoir avec elle est décrit de manière formidable. On a, en lisant ces lignes, l’impression de voler à dos d’algam, de tisser grâce à la Bulle, de ressentir les vibrations de la terre. Le lecteur est immergé dans ce roman et quitter Ardalia pour revenir à la réalité n’est pas chose facile! Et ce style! Cette simplicité qui rend le récit fluide, prenant, addictif tant il est difficile de se détacher des aventures livrées ici par l’auteur! Cette trilogie est vraiment une merveille! Maintenant que tout est terminé, je suis un peu triste d’avoir quitter ces personnages si attachants et ces paysages imaginaires. J’aurais tant voulu rester en Ardalia! Après y avoir passer tant de temps, je m’y sentais presque comme chez moi. Malgré tout, je sais qu’il devait y avoir une fin. Et ce final est tout simplement grandiose!
Blog Inspirer et Partager, article du 4 novembre 2017
Le blog de Frédéric Gobillot, article du 4 mai 2014 « Les flammes de l’Immolé » est le dernier tome du Cycle d’Ardalia. Dans le premier Tome, Alan Spade s’était appliqué à poser les fondamentaux d’un monde dense aux peuples, mœurs et termes exotiques. Il avait en particulier focalisé son écriture sur les Hevelens, peuple dévoué à Aoles, se reposant énormément sur les odeurs (n’ont-ils pas 3 narines ?) dont le héros Pelmen est issu. Le tome 2 nous faisait découvrir un peu plus les Malians, liés à l’eau, qu’ils soient doubles comme Elisan-Finella ou isolé comme Lominan. L’action prenait le dessus dévoilant les armées sombres de Sinistran servant l’Immolé, dieu infâme d’Ardalia. Dans ce tome 3, nous retrouvons les héros précédents, muris par les conflits, en particulier Lominan ainsi que les personnages secondaires que sont Xuven ou Laneth ou Fekkar. Les Krongos, peuple de la roche, sont mis en avant dans ce tome qui lève une partie du voile sur leur histoire et leurs pouvoirs. Si le monde et les caractères sont toujours présents, c’est la quête pour vaincre l’Immolé qui prend le pas, ajouté de diverses intrigues secondaires, complots et trahisons. Un tome 3 qui s’envole littéralement vers la conclusion dans le dernier tiers du récit. Drames et rebondissements ponctuent cette quête. Les Krongos s’imposent, dérobant la vedette à Pelmen, même si celui-ci reste le « Frodon » d’Ardalia avec des motivations beaucoup plus personnelles. L’histoire nous tient en haleine tant l’issue est incertaine face à la puissance divine de l’Immolé. L’univers riche et inhabituel, associé à un grand nombre de personnages aux noms exotiques font le charme et la difficulté du Cycle d’Ardalia. Difficulté car il ne faut pas se perdre dans le vocabulaire et les créatures nées de l’imagination d’Alan Spade. Une lecture décousue (parfois lié aux contingences de nos vies) est donc à déconseiller fortement, même si l’écriture fluide s’avère agréable. " Le Cycle d'Ardalia" est une série close en 3 tomes qu'apprécieront ceux qui ont soif d'autres mondes, de civilisations uniques et de quêtes épiques impossibles.
Le blog Rê-v-alité, article du mardi 31 décembre 2013 A lire si on aime -un style fluide -un monde riche -des peuples et une magie liés aux éléments -des personnages forts - les oiseaux majestueux A éviter si on cherche - des combats nuancés (qui sortent du schéma lutte du bien contre le mal) - une intrigue simple résumé La grande traque avait commencé, et les hevelens étaient le gibier. Quand se conclurait-elle ? Et comment ? Impossible de le prédire. L’armée de Malia vaincue, les forces de la Destruction font le siège de la Porte des Canyons et se répandent dans les Steppes Venteuses. Pour chaque enfant du vent ou de l’eau capturé et précipité dans la Grande Déchirure, c’est un nylev, un être de feu qui naît. Pelmen, Laneth, Lominan et Elisan-Finella doivent convaincre les krongos de se joindre à leur lutte désespérée. Mais les êtres de pierre ne sont qu’une poignée, et plus rien n’entrave Valshhyk, l’Immolé… Mon avis Encore merci au forum Have a Break Have a Book et l'auteur Alan Spade de m'avoir permis de découvrir La trilogie d'Ardalia. Les Flammes de l'Immolé est le tome le plus long, mais aussi le plus abouti de la trilogie d'Ardalia : on y retrouve le style riche et fluide de l'auteur, ainsi qu'une narration soutenue et maîtrisée. Les personnages qui avaient déjà bien évolués dans le deuxième tome gagnent encore en profondeur. L'auteur n'hésite pas à leur mener la vie dure et fait preuve de finesse et de sensibilité dans le traitement de leur caractérisation. Certains personnages secondaires sont aussi plus développés que dans les tomes précédents (Xuven par exemple prend plus d'ampleur). Les différentes civilisations livrent leurs secrets : on est ravi d'en savoir plus sur le peuple des Krongos (les êtres de pierre), mais également sur les Algams, immenses oiseaux divins qui servent de montures aux héros. L'étrange complicité que ces derniers entretiennent avec leur cavalier sous forme de liens télépathiques et de transmissions d'images s'avère particulièrement intéressante. Ils offrent une vague de fraîcheur et de d'originalité au roman. Dans ce tome, l'histoire ne connaît pas de temps mort : les combats font rage, les personnages doivent faire face à leur destinée (même si certaines décisions sont rudes à prendre) et s'allier face aux épreuves et à l'ennemi. Cette coopération entre les peuples n'est pas aussi aisée qu'elle y paraît et les traîtres sont encore nombreux, prêts à frapper à la moindre faute d'inattention des héros. Pour le lecteur, l'immersion dans l'intrigue et les affrontements est totale. Il semble presque impossible de lâcher le roman, tant l'envie est grande de rester sur Ardalia pour suivre les aventures de Pelmen, Laneth, Xuven, Lominan et leurs amis. Dans ce tome, de nombreux points de vue servent l'intrigue qui se ramifie et prend des tournants moins prévisibles, même si les grandes lignes ne réservent pas réellement de surprises. Le lecteur doit tout de même prendre garde à bien suivre les enjeux et intérêts des nombreux personnages. Il faut bien distinguer les alliés des traîtres et les noms composés des Malians ne rendent pas la tâche facile, car ils peuvent porter à confusion (surtout pour les personnages les moins connus). Les événements regorgent également de détails non négligeables, qu'il ne faut pas manquer sous peine de se retrouver perdu dans le fil de l'histoire. Il existe un index des personnages qui peut être utile, mais qui se trouve à la fin du tome, ce qui ne rend pas forcément la manipulation aisée sur certaines liseuses. On apprécie la fin soignée du tome, et donc de la trilogie, qui répond aux questions et aux attentes du lecteur. L'auteur ferme les nombreuses portes ouvertes tout au long de l'histoire. L'émotion est au rendez-vous ! Une fois la lecture de la trilogie terminée, les lecteurs désireux d'enrichir leurs connaissances de l'univers créé par Alan Spade peuvent poursuivre leur découverte avec « Une brève histoire d'Ardalia », récit de la genèse d'Ardalia (téléchargeable gratuitement). en conclusion : On ne s'ennuie pas un seul instant avec ce tome (et je l'aurais dévoré en bien moins de temps si des contraintes personnelles et professionnelles ne m'avaient pas freinée dans ma lecture). Si le deuxième tome de la trilogie a marqué un tournant, ce troisième tome particulièrement réussi est un véritable coup de cœur. Bilan positif, donc, après cette agréable lecture du cycle d'Ardalia. Et je compte bien continuer l'aventure puisque « Une brève histoire d'Ardalia » a déjà pris place dans ma liseuse !
Les Chroniques de l'Imaginaire - article du 7 août 2013 Un krongos, deux krongos, une dizaine de krongos... Une malian, et une deuxième. Des Cavaliers montés sur des Algams. Des personnages aux races étranges, pourtant si proches de nous, voilà ce qu'Alan Spade nous propose avec le troisième tome du Cycle d'Ardalia. La guerre fait rage aux Portes des Canyons. L'armée hevelen s'oppose comme elle peut aux forces de Valshhyk, le dieu immolé. Qu'est-ce qu'un hevelen ? C'est un être proche de l'humain, avec trois narines et quatre doigts à chaque main et pied. Pelmen est l'un d'entre eux. Son destin était tout tracé. Né déshérité, il ne pouvait espérer exercer un autre métier que celui de tanneur, comme son père. C'était sans compter sur la chance et la ténacité de notre jeune ami. Son combat pour sauver son meilleur ami en fera un Cavalier. Excusez du peu, il deviendra même le chef des hevelens chevaucheurs d'oiseaux sacrés. En tant que tel, il devra prendre seul de difficiles décisions qui pourront influer sur l'avenir de tout un monde. Xuven, son oncle, soutien principal de Pelmen au début de sa quête, s'en est allé suivre un autre chemin. Il est devenu le nouvel Aguerri de la caste des magiciens. Bien qu'il ait détrôné l'ancien Thaumaturge à la loyale, de nombres détracteurs s'opposent encore à lui. Et les intrigues de cour l'attendent de pied ferme, au Sanctuaire des Dix. Elisan-Finella et Lominan fuient leur cité de Belenia. Elles retrouvent au bas de la cité d'autres malians qui n'approuvent pas les décisions prises par leur peuple. Étape une : renverser le gouvernement corrompu. Étape deux : recréer des liens avec les autres habitants d'Ardalia. Elisan-Finella et Lominan partiront donc vers les Cimes Glacées en compagnie des krongos. Lominan râle bien un peu, pour la forme. Mais son moral et son énergie sont meilleurs que jamais. Aurait-elle changé ? Les péripéties se croisent et ne se ressemblent pas dans Les flammes de l'immolé. Pourtant, l'immersion dans ce monde si riche est diablement difficile. Parlons d'abord de la couverture : agressive, peu ragoutante, elle n'est, à notre avis, pas à la hauteur de l'élégance des précédentes illustrations de Thibaut Desio. L'envie est forte de planquer le livre dans une fourre en lin brodée par grand-maman, plutôt que de subir le regard horrifié et désapprobateur d'une mère couvant sa progéniture dans les transports en commun. Alan Spade a bien tenté de nous donner un coup de plume avec son résumé introductif. Trop dense, ce dernier nous embrouille le cerveau avec des noms, des détails insignifiants, des explications alambiquées. Bref, raconter tous les plus infimes rebondissements de deux tomes bien remplis en seulement cinq pages n'était peut-être pas l'idée du siècle. Après ça, l'entrée dans le roman en tant que tel se fait à reculons. Mais nous avions oublié que nous avions sous les yeux le meilleur roman de fantasy autopublié de ces dernières années. Personnages on ne peut plus attachants, rythme narratif soutenu, rebondissements à foison, on est (re)conquis dès la cinquantième page, à nouveau embarqué corps et biens dans le monde d'Ardalia. On repart suivre le vent ou reprendre des forces dans les bassins d'eau turquoise, comme dans les précédents opus. En y ajoutant une pincée de magie de la terre. D'autant qu'Alan Spade ne tombe pas dans le piège du tout beau tout gentil. C'est la guerre, et des gens meurent, personnages principaux compris (suspense...) ! Un peu comme dans la vie, en somme. Mais en mieux. Ecrite par Pantalaimon le 07/08/2013