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La Fnac.fr, lolo 75010 le 14 juin 2010 "Un cycle qui s'annonce passionnant, vivement le tome 2 pour découvrir d'autres facettes de ce nouvel univers. Captivant et passionnant je n'ai pas eu le courage de m'arrêter avant la fin."
Le Coin des lecteurs, Mériadoc le 28 septembre 2010 "Ce roman se lit très bien. Ma réaction en le finissant ? Vivement la sortie du tome 2 Le seul inconvénient : il n'existe pas en poche."
Ardalia, tome 2 : Eau Turquoise Revue de presse
Voir aussi : - Les Chroniques de Madoka - blog La Magie des Mots - histoires de romans - blog Flynn SFFF - blog Mon Tas de Trucs - blog Des livres, des fils et un peu de farine... - blog Inspirer et partager - blog les avis de Georges
Actu SF - article du 17 décembre 2011 Eau Turquoise ( Le Cycle d'Ardalia 2 ) de Alan Spade aux éditions Emmanuel Guillot Auteurs : Alan Spade Date de parution : avril 2011 Inédit Langue d'origine : Français Type d'ouvrage : Roman Nombre de pages : 394 Age minimum : 12 ans Le voyage continue Alan Spade, né à Quito en Équateur, a parcouru une partie du monde dans sa jeunesse avant que sa famille ne vienne se fixer en France. Ce parcours lui a donné une vision plus large de l’humanité, plus mondiale, qu’il revendique. Il est l’auteur d’un recueil de nouvelles, paru en auto-édition sous le titre Espace et Spasmes puis sous son nom de plume sous le titre Les Explorateurs. Avec le Cycle d’Ardalia, il nous invite à visiter une Fantasy inédite. Sur le bord du chaos Dans le premier tome, les héros - Pelmen, un heleven du peuple des Vents - et Lominan - la maliane du peuple de l’Eau - ont parcouru les plaines et risqué leurs vies pour tenter de libérer Teleg, l’ami disparu de Pelmen. Au bout de leur course, ils ont découvert qu’une horreur venue du fond des âges refaisait surface. Dans ce second volet, ils devront, chacun suivant sa propre route, prévenir les déchirements qui secouent leurs peuples, les opposent et pourraient bien détruire toute leur civilisation. Entre les dirigeants manipulés et corrompus et les forces du feu et du mal à l’œuvre dans l’ombre, ils ont peu d’alliés et peu d’espoir de survivre. Ils ne doivent qu’à eux-mêmes, à leur volonté d’apprendre la magie et le combat, ainsi qu’à quelques amis dévoués de réussir à tracer leur route au travers du chaos qui se déchaîne et ravage leur monde. Une suite haletante Le premier tome nous faisait découvrir cet univers étrange inventé par Alan Spade - des êtres de l’air, de l’eau, qui fusionnent... et des formes de magie fort intéressantes. Le second volet, lui, est plus axé sur les pouvoirs et les capacités des habitants d’Ardalia. De quête - le voyage pour retrouver Teleg - l’histoire vire vraiment au voyage initiatique, un passage à l’âge adulte violent, déchirant, pour les deux personnages principaux. Alors qu’ils étaient insignifiants, voués à avoir l’esprit dévoré par le démon du feu, ils deviennent peu à peu les fers de lance d’un mouvement de résistance, ils sont forcés à prendre place parmi les grands et à agir en leur âme et conscience. Avec des thèmes et des mots pour adolescents, nous retrouvons en filigrane ce qui fait l’intérêt des livres d’Alan Spade, son analyse en douceur, mais sans pitié de l’homme, de ses envies et de ses devoirs. Jean Rébillat
Le blog Rê-v-alité, article du jeudi 26 décembre 2013 A lire si on aime : - un univers bien construit et soigné - la magie (discrète, bien dosée et utilisée à bon escient) - des personnages attachants, des femmes fortes - un style fluide À éviter si on cherche : - Des héros super puissants Je renouvelle mes remerciements à Have a Break have a Book et à l'auteur Alan Spade pour m'avoir permis de continuer ma découverte d'Ardalia. Dans ce deuxième tome, l'intrigue et les personnages sont posés, on maîtrise les codes et le vocabulaire spécifiques de l'univers. La lecture en est par conséquent facilitée. C'est donc un plaisir de retrouver le personnage principal, Pelmen, beaucoup moins naïf que dans le premier tome mais toujours aussi attachant et ses compagnons d'aventure. Pourtant le début du roman peut déstabiliser avec l'apparition d'une alternance de point de vue inattendue. En effet, dans le premier tome l'auteur s'en remetait uniquement à celui de Pelmen. Il fait le choix d'y ajouter ici celui de Lominan, jeune femme blessée et frustrée. Au début, il faut alors lutter contre l'impatience de retrouver le jeune héros, même si la partie consacrée à la jeune femme suscite l'intérêt : elle relate l'évolution de ses relations avec sa supérieure Elisan Finella, leur complicité grandissante et leurs échanges magiques (très proche de la méditation). Parallèlement Pelmen découvre sa propre magie et ses possibilités, gagne de l'assurance et de la maturité, mais aussi l'estime de ses semblables. La magie, au départ peu utilisée et peu variée, prend ainsi une place plus importante dans le roman. C'est à son arrivée dans la cité des Malians que le personnage de Lominan s'étoffe. On y comprend mieux ses frustrations, ses attentes, ses craintes. On la voit évoluer en une femme plus forte, plus fiable. Sa magie se déploit sous forme d'une Magie des bulles qu'elle doit apprendre à controler. Son point de vue nous permet également d'en savoir plus sur le peuple des Malians, peuple aux croyances et coutumes fascinantes. L'auteur accorde d'ailleurs un rôle non négligeable aux femmes qui deviennent des personnages percutants : j’ai autant apprécié Laneth la farouche et sensuelle amie de Pelmen, que Lominan la désabusée. Alicène, soeur de Teleg fait également une apparition remarquée. Et comment ne pas citer l'Infatigable Voyageuse ! Même si son rôle demeure minime dans l'intrigue, elle reste une femme de pouvoir et un personnage incontournable. Dans ce tome également, l’intrigue se complexifie et s'intensifie. On découvre un malaise interne au sein des citées, rongées par la corruption qui les gangrène. L’histoire prend une tournure intéressante, les alliés de l'ennemi dévoilent leur vrai visage. Les traitres sont nombreux. L'ennemi est puissant et organisé. Les pièges se multiplient et on se demande souvent comment les héros vont s’en sortir. La magie opère et on se retrouve vite scotché au roman, impatient de connaître la suite. Conclusion Ce deuxième tome a donc gagné en maturité : l'intrigue se complexifie, même si elle reste prévisible. Ce n'est pas forcèment un point négatif, le lecteur avance en terrain connu et peut se laisser porter par la plume de l'auteur (toujours aussi agréable) en toute confiance. Les personnages sont également plus développés. Malgrè un début un peu difficile, la fin de ce volume m'a tenu en haleine et donné l'envie de continuer ma lecture. J'attaque le tome 3 avec enthousiasme !
Psychovision - article du 21 juillet 2011 Qu'est ce qui fait une bonne suite ? La question peut sembler banal, mais entre les multiples séries et cycles qui sortent actuellement, elle mérite d'être posé. Il y a forcement plus que retrouver la plume de l'auteur puisqu'un autre roman aurait pu faire l'affaire. Trouver les personnages et connaître la suite de leur péripétie ? Très certainement, mais cela ne fait pas forcément un grand roman, surtout si le précédant était déjà moyen. "Le Souffle d'Aoles" nous plongeait donc dans le quotidien de Pelmen, un adolescent qui rêvait d'un avenir radieux jusqu'à ce que sa vie bascule avec la disparation de son meilleur ami.. Au début d'eau turquoise, il a bel et bien retrouvé, mais celui-ci n'est plus lui-même, devenu à moitié fou et hypnotisé par les shamans pourpres. De plus, une intervention de ces derniers va séparer le groupe dans lequel étaient les jeunes garçons et va à nouveau les séparer... Ce récit est donc découpé en deux parties dont l'une est bien entendu consacré aux mésaventures de Pelven qui, en compagnie de son Oncle, va essayer d'aller avertir les serviteurs d'Aoles de l'arrivée des serviteurs du Feu sacré. Malheureusement, Pelven va découvrir une partie cachée du passé de son oncle mais, surtout que la corruption est présente au plus haut niveau. Avec moult conflits et trahisons, il va continuer de découvrir la dureté de la vie. Ceci dit, le côté initiatique qui transpirait dans toutes les pages du tomes précédant est tout de même moins présent et l'aventure est heureusement un peu plus présente, la principale difficulté ayant finalement été de replonger dans l'univers d'Ardalia qui ne m'était guère resté en mémoire, ce qui ne sera pas forcément le cas de tous les lecteurs. Du coup, il n'est pas forcement facile de replonger dans les enjeux de l'histoire, malgré la présence d'un résumé. En effet, la plupart des personnages manquaient et manquent de charisme, ce qui fait qu'on met du temps à les restituer et, encore plus à se souvenir des enjeux qui se limitent pourtant à une énième lutte du bien contre du mal. C'est donc en quelques sortes une atmosphère qui manque à Eau turquoise, du moins à cette partie, et qui fait qu'on replonge dans un univers en un clin d'oeil. Et c'est probablement la réponse à la question initiales de cette chronique. Mais il y a une deuxième partie qui ne s'intéresse pas à Pelmen et met en scène Lominan et Elisan-Finella, deux étranges créatures humano-aquatique dont l'histoire reste assez proche de celle de Pelmen puisqu'elles vont également découvrir de la corruption dans leur royaume. Très exotique, cette partie offre ce dépaysement propre à la fantasy, à l'évasion et qui faisait le charme du roman précédent. Bref, ce second tome est finalement dans la ligné du précédant et propose de la fantasy classique, trop classique peut-être pour convaincre un public qui connait bien ses classiques, mais saura peut-être convaincre des jeunes lecteurs. Si Alan Spade a par moment une plume capable d'offrir autre chose que du tout venant, il semble souvent cédé à la facilité et ne fait que suivre des parcours maintes fois empruntés. Note : 6/10 Stegg
Blog de Frédéric Gobillot Article du 21 juillet 2011 Les personnages avec Pelmen en tête, on découvert la cité de Sinistra regroupant les forces que Vlasshyk, l’Immolé, s’apprêtent à lancer sur le monde. Poursuivis par des mercenaires aux ordres de Sinistran, puissant manipulateur du Feu Sacré, les protagonistes vont faire des choix opposés les menant à se séparer. Pelmen et Xuven filent dans le vent pour alerter les leurs alors qu’Elisan-Finella et la jeune Lominan s’enfuient vers leur propre cité pour mettre en garde le peuple malian. Chacun de leurs côtés ils vont affronter des difficultés inattendues en la présence d’intrigues politiques, de haines et de jalousies. ---------- L’auteur nous livre la suite de ce qui s’annonce être une trilogie de science-fantasy. L’histoire explore une nouvelle voie, délaissant un peu l’esprit « quête » du premier tome pour, après une introduction musclée, nous embarquer vers des considérations plus politiques au sein des grands gouvernants des deux peuples principaux. Les manigances et les complots pour le pouvoir se font jour, prenant le dessus sur la menace que fait pesé sur tous Sinistran et qui prendra tout son sens en fin de tome appelant immanquablement à une suite. Dans ce tome, pas ou en tout cas peu d’explorations de ces civilisations complexes qui ont été largement exposées dans le premier tome. On pourra le regretter, car c’était un des côtés qui m’avaient séduit dans le Souffle d’Aoles. Alan Spade approfondit néanmoins certains aspects préétablis dont la hiérarchie maliane, ces êtres doubles (pour la plupart) ou le panthéon divin et son importance dans les mentalités des peuples en présence. Ce tome est le lieu de maturation des personnages que ce soit Pelmen qui s’affirme sur bien des points ou Lominan qui à force de fuir ce qu’elle est, va découvrir Sa personnalité et une véritable force intérieure. C’est sans aucun doute le personnage que j’ai préféré sur cet ouvrage où elle vole presque la vedette à Pelmen. A noter la réapparition de Laneth qui vient s’imposer également comme un personnage d’importance ; un tome très féminin donc. Le bref (et très dense) résumé du premier opus en prologue au livre est le bienvenu pour ceux qui ont lu le premier tome il y a quelques temps déjà ; ceux qui le liront dans la foulée peuvent sans passer. De même le lexique des personnages en fin de recueil est utile bien que trop réduit à mon goût. Pourquoi ne pas avoir repris aussi les personnages apparaissant dans le premier tome? Dans le même sens, il manque un lexique des mots spécifiques à l’univers d’Ardalia en particulier les titres hiérarchiques des deux peuples en présence. Au départ, on se mélange un peu les pinceaux sur l’importance politico-religieuse des différents protagonistes alors que l’intrigue principale tourne autour de ce jeu de pouvoirs. Malgré cela la lecture reste agréable. L’écriture est adaptée à l’histoire et d’une bonne fluidité. On appréciera particulièrement les expressions du cru, (tout à fait compréhensible sans explications) qui nous encrent un peu plus dans l’univers d’Ardalia. Si je dois avouer être rentré un peu moins vite dans l’histoire que lors du premier tome (densité des protagonistes alors que j’avais lu le premier tome il y a plus d’un an… risque du même soucis dans le Cycle de l’Eveil), j’ai finalement plongé dans le récit et dans cette évolution des personnalités qu’est Pelmen et plus encore Lominan, un personnage très riche. Je ne peux donc que vous conseiller la lecture du Cycle d’Ardalia et de ce deuxième opus : Eau Turquoise.
Accueil Qui suis-je ? Mon blog SF Les Explorateurs Dossier de presse Les Explorateurs Revue de presse Les Explorateurs Technique d'écriture SF Fantasy Ardalia - Le Souffle d'Aoles Revue de presse Le Souffle d'Aoles Ardalia - Eau Turquoise Revue de presse Eau Turquoise Ardalia - Les Flammes de l'Immolé Revue de presse Les Flammes de l'Immolé Illustrations Le Souffle d'Aoles Le Souffle d'Aoles images complètes Littérature de genre Fantastique Offres spéciales Deux livres achetés, le troisième offert 4 livres grand format pour 50 euros Boutique Livres brochés Ebooks Ebooks Fantasy Ebooks Science Fiction Ebooks thriller/fantastique Rencontres Rencontres avec les lecteurs Autres Auteur, un métier ? Ecrire et se faire publier BD Mes liensLes Chroniques de l'Imaginaire - article du 20 juin 2011 Au terme de Le Souffle d'Aoles, Pelmen et ses compagnons sont arrivés aux murs de Sinista, la ville sombre où sont emmenés tous les malheureux insatisfaits d'Ardalia. En dépit du bon sens, Pelmen a pénétré cette cité effrayante pour en tirer son meilleur ami Teleg et y est parvenu. La petite communauté fuit alors les vapeurs malsaines du volcan qui embrument leur cerveau et les incitations tendancieuses des mages pourpres. Alors qu'ils viennent enfin de s'éloigner de la zone dangereuse, Teleg qui a constaté que Pelmen lui avait menti et que sa sœur ne fait pas partie du voyage, choisit de retourner à la Cité d'Ambreroche. Désespéré, Pelmen se voit néanmoins contraint de l'abandonner à son sort pour fuir l'armée de guerriers dévolus à Valsshyk. Jusque là, l'entente avait régné entre les membres de ce groupe étrangement assorti. Quand l'armée les rejoint, Lominan qui n'est plus dans la meilleure des formes depuis qu'elle a vu un Malian de sa connaissance se faire torturer et être transformé en nylev par Sinistan est reprise par ses doutes et ses envies de fuite. Elisan-Finella est elle aussi plutôt d'avis de se faufiler hors du combat. Quant à Xuven, il préférerait combattre. Les Malians partent donc de leur côté, vers leur cité de Belenia, où elles constatent que l'Harmonie est également contaminée par le mal. Pelmen et son oncle quant à eux vont faire face à la plus insensible et la plus effrayante des phalanges. Ils s'en sortiront de justesse grâce à l'Algam mythique dont Pelmen est le Cavalier. Ce ne sera pourtant que pour rencontrer embûches et embuscades tout au long de leur périple. Avec Eau Turquoise, Alan Spade donne une nouvelle ampleur à son cycle : de manigances politiques en errances militaires, les populations sont manipulées par le mal, et Hevelens comme Malians pourraient bien y laisser, si ce n'est leur corps, du moins leur âme. Magnifiquement amené, cet ouvrage est le digne successeur du précédent : une langue légère mais imagée qui fait la part belle aux expressions du cru, telle: "avoir la chair de galcyne", et une trame passionnante qui ne s'embarrasse pas de fioritures, tels sont les armes de l'auteur. Dès lors, avec ce roman si presque parfait, on peut être en droit de regretter le morcellement, indispensable certes mais modélisé dans un genre très "suspense à l'américaine", qui scinde l'intrigue en chapitres consacrés soit à un groupe, soit à un autre, et qui nuit à la continuité du rythme narratif. Finalement, n'oublions pas de traiter du travail d'édition mis en place pour valorisé plus encore si possible le Cycle d'Ardalia dans son ensemble. Thibaut Desio, vainqueur du concours pour la couverture du Souffle d'Aoles, signe ici encore une première de couverture très réussie. Dans des teintes bleu pâle clin-d’œil au titre et avec des personnages en tous points semblables aux descriptions des héros du roman, cette illustration agrémente le texte d'un visuel unique pour en faire un objet-livre très esthétique, tout en ouvrant de nouveaux horizons à l'imaginaire du lecteur. Ecrite par Pantalaimon le 20/06/2011